Le CO2 n’est pas la seule nuisance du transport

La seule prise en compte du réchauffement climatique n’est pas suffisante. Les impacts sanitaires de la pollution de l’air se mesurent à court terme (quelques mois/années), alors que ceux du réchauffement climatique ont de l’ordre de plusieurs dizaines d’années.

Quatre groupes de polluants sont prépondérants: oxydes d’azote (NOX), dioxyde de soufre (SO2), particules fines (PM) et les composés organiques volatiles non méthaniques (COVNM) tels que le benzène (C6H6). Ces polluants ont un double impact écologique et sanitaire. D’une part, ils participent à l’acidification des écosystèmes terrestres et aquatiques générant un stress environnemental, d’autre part, ils affectent la santé humaine et sont responsables de maladies cardiovasculaires et de cancers pulmonaires.

Il faut aussi considérer les zones d’émission de polluants. Celles dans les grandes aires métropolitaines ont un impact plus important pour la société que celles émises dans les zones rurales, faiblement peuplées. Cette distinction se retrouve dans le transport maritime où les émissions d’oxyde de soufre (SO2) sont très règlementées prés des côtes (zonesSECA).

De façon analogue au calcul des émissions CO2, on peut quantifier les émissions de polluants émis lors de l’utilisation de l’énergie et lors de la production de celle‐ci.

Dans le cas du transport routier, l’investissement dans des véhicules de normes EURO supérieures permet de contrôler les émissions des polluants les plus importants (NOx et PM).

TK’Blue Agency mesure les coûts d’externalités négatives, c’est à dire l’impact sanitaire de la pollution de l’air imputable au transport de marchandises. Son calculateur de polluants et particules permet de visualiser les progrès extrêmement importants réalisés depuis quelques années par les constructeurs de poids-­lourds pour la diminution des nuisances, mais aussi les avantages indéniables des autres modes de transport et sources d’énergie pour la réduction des émissions de particules.