La RSE dans le transport de marchandises

La RSE ou Responsabilité Sociale des Entreprises entrée en vigueur le 11 avril 2007, vise à favoriser un nouveau comportement des entreprises, notamment dans le domaine de leurs choix logistiques..

L’engagement RSE des Entreprises est à la fois d’améliorer la qualité des richesses créées tout en en minimisant les nuisances générées. Par exemple pour le transport en réduisant l’impact social (accident, congestion, dumping), sociétal (bonne utilisation des infrastructures et réduction des nuisances) et environnemental (émissions de CO2 et des particules).

En France, l’obligation de publication d’un rapport RSE est une disposition issue de la Loi Grenelle 2 de 2010.

Au travers de la matrice de matérialité du transport (permettant de hiérarchiser les enjeux RSE dans le reporting d’une entreprise) il est possible d’identifier des enjeux prioritaires tels que :

  • La réduction des nuisances les plus importantes pour le citoyen/consommateur, en l’occurrence: les particules, le bruit, la congestion et les accidents que l’on appelle communément les externalités négatives du transport.
  • L’amélioration de la performance des entreprises : ponctualité et qualité du transport.

La chaine de transport a l’avantage de voir liée à la fois son efficacité et la diminution de son empreinte environnementale et sociétale grâce aux mêmes facteurs : qualité des matériels, équipements et formation des personnels.

Le focus sur la qualité du transport est uniquement concentré depuis des années sur ses émissions de CO2. Pourtant ce dernier n’est ni un polluant, ni un facteur d’amélioration de la qualité du transport. Il a pour principal bénéficiaire le transporteur, qui a réduit sa facture de carburants, et non pas le consommateur, insensible à court terme à cette externalité là.

Le CO2 est une nuisance de long terme, responsable du réchauffement climatique et ses émissions doivent donc être impérativement surveillées, contrôlées et limitées, mais n’est qu’une petite composante du coût sociétal (5% en ville, 15% en campagne).

Les externalités négatives sont une nuisance importante et de court terme. Leurs coûts cumulés en Europe ont été estimé à plus de 700 Milliards d’euros par an et il est impératif et urgent que les entreprises les prennent sérieusement en compte..

L’engagement RSE des entreprises va permettre de réaliser enfin de vrais progrès.

Par exemple les entreprises du transport de marchandises deviennent plus attentives à la mise en œuvre de nouveaux matériels et équipements moins émetteurs de bruit, particules, et dont la